2004, j’entretenais une correspondance passionnante avec un homme qui, à défaut d’être mentalement équilibré, s’enflammait pour des sujets assez peu orthodoxes. Une relation enrichissante pour l’écriture, qui m’a apporté une certaine liberté sur les thèmes et semble avoir, du côté de mon interlocuteur, réveillé une inspiration pour le moins défaillante.
Un jour, ce correspondant m’annonce par mail qu’il a réussi
à écrire un texte étonnant intitulé « Peau douce, peau froide » qu’il
me met en pièce-jointe. Ne voyant aucun fichier attaché à l’e-mail, je commence
à m’interroger sur ce que peut-être ce texte et, d’une traite, je rédige l’histoire
de cette femme qui retrouve dans son lit, la mort qu’elle n’a appelée que parce
qu’elle n’y croyait pas. Peau Douce était née.
Publié dans le fanzine Xuensè d’Alain le Bussy, ce texte fantastique sera ensuite sélectionné en 2006 pour la revue espagnole Sable qui le dote d’une illustration en noir et blanc du suédois Mats Holmgren et le rebaptise Piel Suave. Lorsque Fermín Moreno, envisage de faire un numéro Français de sa revue, Peau douce est de nouveau au sommaire.
C’est dans la série de textes déjà remarqués par Sable que vont puiser les rédacteurs de la revue-livre italienne Futuro Europa (1, 2kg de fiction). Peau douce est de la partie et la traduction de Bruno Vitiello donne naissance, sans surprise, à Pelle Dolce.
Deux publications françaises, une espagnole, une italienne. Voilà qui donne envie de faire traduire ce récit en anglais, en allemand (j’ai les traducteurs, mais pas les débouchés) et pourquoi pas en russe, en chinois et en japonais…
Ce qui est le plus étonnant c’est que ce texte n’a fait l’objet ni d’un travail particulier de ma part, ni d’une campagne personnelle pour le placer. C’est un récit sympathique, mais qui a vécu sa vie de texte avant même que je me l’approprie. C’est donc de loin que je le regarde voyager, et avec un sourire que je lui imagine une carrière plus vaste encore, indépendamment de son auteur.
Deux ans maintenant que l'Arbre d'Or a publié "Je ne sais pas appartenir", mon premier recueil de poèmes.
"Il mérite d'être présenté sur ton blog" vient de me dire une copine.
J'entends et j'obéis !
Les textes regroupés dans ce recueil sont des poèmes écrits entre 2003 et 2005, des mots-capsules dans lesquels j'ai enfermé des émotions, des cris de douleur et des questionnements existentiels.
Voici ce que dit la quatrième de couverture :
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Un cri douloureux :
« je ne sais pas appartenir »
Un serment blasphématoire :
« Je jure d’être libre »
Un soupir, un silence
Et la rage en dessous, folle comme une tornade.
Les poussières du doute, inquiétudes fugaces,
et tout au bout, l’espoir,
« tant que souffle il y a »
Avec
ses mots, ses sentences et ses silences, Ketty Steward, nous entraîne
au plus profond de nos puits de révolte et bien loin sur les traces de
nos sourires perdus. Elle dit l'indépendance qui se paie au prix fort,
la vie, ses tourbillons, ses lois et ses déboires, et nous les livre
avec la sensibilité du vécu, la vérité du chemin longuement parcouru.
Son cri, le vôtre, ouvre des portes oubliées...
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L'arbre d'or est une maison d'édition suisse qui mise sur la publication électronique, mais le recueil est aussi disponible, sur demande, en papier pour ceux qui préfèrent.
Il suffit de contacter les éditeurs .
Des extraits sont lisibles sur mon site internet.
1. jmdamien le 01-06-2008 à 16:22:01 (site)
Salut, merci pour ton comm. Je vois que tu as pas mal publié, pas evident la vie d'artiste, n'est-ce-pas ? A bientôt
2. anick le 03-06-2008 à 19:50:25 (site)
Salut, j'ai mis des liens sur des films qui pourraient t'interressés si tu ne les à pas déjà vu. Bonne soirée
3. lejardindhelene le 16-07-2008 à 19:06:23 (site)
Voilà des mots que j'aime...
Bonne soirée
4. k_tastrof le 16-07-2008 à 19:16:08
Pourquoi ne suis-je même pas étonnée?
A bientôt
Kt
édité le 16-07-2008 à 19:16:35
Le Fanzine Géante Rouge, alors dirigé par Hugo Van Gaert, était à son premier numéro quand je l'ai connu. Le sérieux de la sélection en faisait une publication à part, mais les fautes d'orthographe minaient l'ensemble.
J'ai proposé de m'occuper des corrections et n'ai jamais songé à soumettre un de mes textes. C'est Lucie Chenu à qui je faisais lire Contretemps qui m'a dit «Envoie le à Pierre (aka Hugo), il aimera sûrement.»
C'est une histoire d'amour qui se passe dans un futur un peu grinçant dans lequel les gens n'ont plus l'habitude de se toucher et de se voir. Eux, se découvrent et veulent faire l'amour, pour de vrai. Alors, forcément, le contact est puissant, dévastateur, destructeur, au point de faire un trou dans la tame de l'espace-temps.
Hugo-Pierre a aimé.
C'est comme ça que Contretemps est paru dans le Géante Rouge 3, sous la même couverture que le génial Xavier Mauméjean.
Quelques mois après, Hugo m'a demandé de présider le jury du concours Géante Rouge. Il s'agissait de sélectionner les meilleurs textes écrits à la suite des phrases suivantes :
« Elle se souvenait parfaitement de la date : c'était justement le jour où Lila avait emménagé, le lendemain de l'arrivée de ce vaisseau»
Une quarantaine de textes et tellement de vaisseaux spatiaux, de Lila brunes et éventuellement lesbiennes et d'invasions extraterrestres que j'ai eu envie de voir autre chose. Cet autre chose, je l'ai écrit. C'est Et Rose, elle a vécu et les vaisseaux sont très très différents. Le texte a été publié dans le supplément abonnés avec quelques uns des textes qui se sont distingués sans être primés.Il est lisible sur mon site.
J'ai également rédigé l'édito et les commentaires des textes dans ce numéro que j'habitais avec Catherine Dufour et l'illustratrice Charline.
J'avais dit : 2008, l'année où on m'édite" et quelques quelques autres résolutions qui riment avec "huit".
Ben voilà, ça commence et j'espère une meilleure année que 2006 avec des publications plus sérieuses.
Donc, à part mes textes d'imaginaire culinaire sur M&M
best of et 22 à paraître, j'apprends, là tout chaud sorti de la boîte
aux lettres, que je vais avoir un texte dans le recueil du prix
Philippe Delerm 2008 (littérature générale) et que mon texte star "Peau
douce" paru en français et espagnol en 2006 va finalement paraître en
italien dans une revue de fantastique.
C'est plutôt bien parti, non ?
1. anick le 27-05-2008 à 21:19:31 (site)
Salut et bon courage pour la suite de ton travail. C'est pas facile d'être un artiste de nos jour, mais la sf et le fantastique marche bien même dans la bd donc je te souhaite tout le meilleur pour la suite.
2. k_tastrof le 27-05-2008 à 21:25:17 (site)
Chouette ! ma première visiteuse.
N'hésite pas à revenir, les travaux sont en cours
Kt
3. anick le 27-05-2008 à 23:13:58 (site)
Resalut, passe voir jmdamien, il a mis un bouquin illustré en ligne. Passe voir dis ce que tu en pense. Bonne soirée
Self made person, née de soi-même... plus facile à dire qu'à faire, surtout quand le destin a refusé de faire de vous un orphelin. Eugène
s'y prend mal, il dépérit sans ses racines. Il ne s'agit pas de couper,
mais de ranger. Sur les étagères poussiéreuses, là où l'on met les
hideux bibelots qu'on ne regarde plus jamais, j'ai rangé géniteur et
trice, et la série des poupées russes. Lorsqu'il m'arrive de nettoyer
d'un petit coup de chiffon sec, ou d'un éternuement causé par la
poussière, je souris, car je me rappelle clairement pourquoi ceci se
trouve là.
04/05/2008
En creux :
Il est des moments où les contours du monde ne se dessinent qu'en
empreintes. La trace de ce qui fut là et qui n'existe plus, le vide
insupportable de ce qui aurait dû être qui n'a jamais été, les mots
sans objets comme "famille", "enfance", "amour", "bonheur"... même
l'alcool ne saoule plus. Il ne fait que passer, comme le whisky de Nelson.
07/04/2008
Publier ? C'est Marmite et Micro-onde qui fera le pont entre 2006 et 2008. Après la reprise de Mon Grille-pain et moi, le Magazine de l'imaginaire culinaire
vient d'accepter ma Légende aux petits oignons qui tente de répondre à
de grandes questions sur les humains et sur les bulbes qui font pleurer.
Parce que ça s'arrose, j'offre ma Bouteille à consommer sans modération !
19/03/2008
Lire et écrire,
deux faces d'une même pièce, deux visages d'une même passion des mots.
Tandis que je profite de mon temps libre pour noircir des pages de
papier et des pages virtuelles, je donne à lire mon avis sur mes lectures. Un exercice difficile que de lire les autres et de les critiquer. On en reparlera.
26/02/2008
Les mots... C'est d'en avoir tant manqué que je me rattrappe en les cherchant, en les lisant, en les posant là et ailleurs.
Décrire les peurs, encapsuler les émotions, épingler sur papier ce qui voudrait se dérober.
Je me demande encore comment j'ai pu écrire ces poèmes dont je ne saurai jamais s'ils parlent aux autres des mêmes choses qu'à moi.
19/02/2008
L'écriture est de retour. 2008 sera-t-elle aussi faste que 2006 ?
Ma Muse (ou mon Museau) semble de retour. Profitons-en !
(09/02/2008)
Une envie furieuse de nouveauté, d'ouverture et de lumière, et ce à tous niveaux.
A défaut de pouvoir tout changer d'un coup de baguette magique, pourquoi ne pas commencer 2008 avec un nouveau site? Adieu site noir et déprimant. Bonjour le jour et Hello World.
2008, l'année qui se mérite.
(le 31/01/2008)
1. nelson le 15-06-2008 à 13:45:13
Hello toi,
Je viens de lire "en creux", être désolé ne signifierait rien, je suppose.
Je ne savais pas qu'on pouvait "décider" de ne plus aimer. En tout cas, ça peut servir !
Bisoux ;-)
PS : il me reste du scotch, t'en veux un ?
2. k_tastrof le 15-06-2008 à 14:09:46
:-)Quand on boit pour oublier, il arrive que ça marche. Tchinn ! A tous les "hommes en creux"
3. Blandine171106 le 17-07-2008 à 23:25:44
Il était bon ce scotch?
J'espère, au moins, qu'il a remis les dates ...à l'heure!
édité le 17-07-2008 à 23:25:53
4. oozmama le 22-07-2008 à 02:17:04
oui ! la couleur ça change du noir et blanc. bienvenue en 2008
édité le 22-07-2008 à 02:17:46
5. k_tastrof le 22-07-2008 à 18:01:25
Oui. Plus de présent, plus de futur, plus de vie... moins de passé, de regrets, de remords !
Mi 2008, le bilan est plutôt positif.
Kt
Commentaires