posté le dimanche 23 septembre 2012 à 13:52

Noir sur Blanc : Octobre 2012

 Noir sur Blanc, mon projet le plus personnel et le plus ambitieux à ce jour aboutit, début octobre.
 

 

 

Il s'agit d'un récit autobiographique entrecoupé des superbes photographies de Bertrand Robion qui signe aussi la photo de couverture.

 

 

Avec Noir sur Blanc, je tente de mettre en mots, d'encapsuler entre les limites de thèmes en noir et blanc (nuit blanche, tableau noir, colère noire, ...) des épisodes de mon passé.
Une enfance et une adolescence de celles qu'on regarde prudemment dans le rétroviseur, avec des yeux d'adulte, pour essayer de comprendre, après coup, pour trouver une cohérence à une histoire chaotique.
De la découverte de ma couleur de peau à mon rapport à l'école, en passant par la religion de mes parents, la méchanceté de ma grand-mère ou le sens des cyclones, on se promène d'anecdotes en interrogations et on aborde des sujets qui dépassent mon seul vécu.

 

Je regarde ces souvenirs en noir et blanc sans pleurer. En riant quelquefois. Je les donne aux lecteurs avec mon amour éperdu de la vie, ma fascination pour la mort et mon optimisme désespéré.

 

Les photos de Bertrand qui illustrent, questionnent ou soutiennent mes propos sont tantôt sa propre lecture du texte en regard, tantôt le fruit d'une discussion commune.

 

Trois événements sont d'ores et déjà programmés.

 

 

 


 
 
posté le lundi 13 août 2012 à 20:10

Un Billet vert

Du statut de couleur détestée, parce que longtemps la préférée de ma Mermorte, le vert a fini par acquérir une connotation plus tendre. 

D'abord, le vert cher à mon Aminate puis, plus récemment, celui des chapeaux que nous sommes quelques-uns à porter en guise d'hommage en l'honneur d'un ami disparu.

Le 17 décembre, bien que bouleversée d'avoir survécu la veille, sans une égratignure à Tamina, ma précédente voiture détruite dans un accident, j'avais maintenu la Soirée Verte donnée à la maison. Un très chouette souvenir, avec du vert à boire, à manger, à jouer et de superbes vers lus et partagés avec des personnes formidables.
Mais je m'égare dans les brumes de la nostalgie. Ce billet est avant tout culinaire, n'est-ce pas?  

Je pourrais noter ici la recette du roulé vert servi en dessert ce soir-là. Ce n'est, finalement, qu'une autre lecture de mon habituel biscuit roulé.

 

C'est un autre souvenir qui s'attache aux petits gâteaux sablés que nous allons refaire ici, pas à pas.

Les Sablés au Thé vert Matcha.

J'en avais fabriqué une trentaine en suivant, plus ou moins sérieusement, une recette trouvée chez Marmiton.

C'était en Mai. Rongée jusqu'à l'os par le travail, je me rendais chez mes amis de Genève. Un séjour que je ne risque pas d'oublier de sitôt. Ces sablés étaient mon cadeau.

 

Voici la recette modifiée :

 

Ingrédients (pour 30 sablés environ) :
- 2 œufs
- 150 g de sucre en poudre
- 3 cuillères à soupe de thé vert matcha en poudre
- 400 g de farine
- 150 g de beurre

 

 

Préparation : 

 

Battre dans un saladier les œufs entiers avec le sucre, jusqu'à faire légèrement blanchir. 
Incorporer le thé vert puis, ajouter la farine tamisée au fur et à mesure, en mélangeant avec une fourchette pour obtenir un mélange sableux. 
Incorporez le beurre à la main en sablant la pâte et pétrissez pour former une boule.

 

 


(La pâte n'est probablement pas assez sablée, ici. Ça n'a rien empêché.)

 

 

L'envelopper dans un film plastique et laisser reposer 10 à 15 minutes au réfrigérateur (la pâte sera plus facile à travailler).En attendant, préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).

 

Une fois la pâte reposée, la sortir du réfrigérateur et l'étaler sur un plan de travail sur environ 5 mm d'épaisseur.

 

 

Y découper des formes selon l'inspiration.

(Les emporte-pièces Pac man de Miss M. m'ont bien inspirée) 

 

  

 

Faire cuire au four préchauffé pendant 15 min.

 

 


Ils étaient peut-être un peu trop cuits, donc un peu secs, mais c'est ce qui leur a permis de rester croquants pendant plusieurs jours.

 

 

Vert Genève, c'était aussi ça :

 

 

 

Combien de temps dure l'attente sur le banc le plus long du monde ?

 

 


 
 
posté le dimanche 24 juin 2012 à 22:06

30 juin et 1er Juillet : Rêves d'Ailleurs

Le 30 juin et le 1er Juillet, je serai au Festival de l'Imaginaire Grenoblois, Rêves d'Ailleurs.

 

 

 

Le Dimanche, je signerai des exemplaires de Connexions Interrompues.

 

 

Y serez-vous?

 

 


 
 
posté le lundi 07 mai 2012 à 02:03

Des Rendez-vous !

 

 

 

Il m'a fallu attendre d'avoir été invitée à la Convention SF d'Août dernier, aux Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres en Décembre et à Zone Franche en Février, d'avoir arpenté les allées du Salon du Livre Jeunesse de Montreuil, celles du Salon du Livre de Paris en Mars avec un badge d'auteur, pour éprouver la nécessité d'annoncer quelque part les apparitions publiques de mes livres accompagnés ou non de leur auteur.

 

Lorsque j'aurai refondu le site, un espace sera réservé à ce type d'annonces. En attendant voici une nouvelle catégorie d'articles. Les Rendez-vous.

 

Les prochains Rendez-vous sont :

 

Nous y verrons nous? 

 


Commentaires

 

1. k_tastrof  le 21-05-2012 à 18:31:51

Finalement, les 1, 2 et 3 juin, je serai aux Imaginales d'Epinal, en visiteuse.

 
 
 
posté le samedi 28 avril 2012 à 22:05

Noir à l'extérieur

Deux articles de blog en moins de quinze jours ! 

Bon, pas de panique, ce deuxième article plonge ses racines dans la jeune rubrique cuisine, reçoit quelques gouttes minuscules d'actualité politique et va chatouiller le ventre du rayon "écriture". Ou peut-être est-ce le trajet inverse...

 

bonbons-candy.fr

Dans mon prochain livre, il sera question, entre autre sujets, d'une insulte servie aux noirs jugés trop peu authentiques et, de ce fait, traîtres à leur race. De même que les Asiatiques ouverts à l'occident sont qualifiés de bananes — jaunes à l'extérieur et blancs à l'intérieur — certains noirs se voient traités de Bounty, faux nègres, blancs camouflés, comme la fameuse friandise.
Adressée à des Antillais, par des Antillais, métis par définition, enfants d'une histoire bien compliquée, l'insulte, malgré tous les relents racistes et l'idéologie douteuse qu'elle véhicule, a tout de même de quoi faire sourire.

Comme un avant-goût de ces pages à paraître, j'offre aux lecteurs hypothétiques de ce blog (Y a quelqu'un ?) un de ces gâteaux audacieusement revisités dans mon K_tastrofique laboratoire-cuisine.
 
 
La recette du Roulé Bounty
 

Sous ce nom qui sonne comme une création originale, se cache en fait un biscuit roulé.
On l'obtient en incorporant à la spatule 3 blancs d'œufs en neige à un mélange blanchi des jaunes avec 80g de sucre et 80g de farine (et une pointe de bicarbonate comme assurance "spatule maladroite"). J'ai ajouté une fine pluie de cannelle, par manie, et fait cuire le tout 10 minutes, sur une plaque revêtue de papier sulfurisé et portée à 210 degrés Celsius environ.
 

 

 


 

Dix minutes, c'est précisément le temps qu'il nous faut pour préparer la crème au coco. Une boîte de lait de coco, une demie boîte de lait, deux cuillers à soupe de maïzena, quatre de sucre, une goutte de vanille, une larme de rhum (plutôt version gros chagrin) et un fouet pour éviter que ça ne colle au fond. On peut mettre un peu de zeste de citron vert si on en a.


Ah ! Ça y est! Le roulé, plat pour l'instant, est cuit.
 

 
 
L'astuce pour le transformer en véritable roulé est la suivante. on pose sur le gâteau encore chaud un torchon, propre (c'est mieux) et humide. On le retourne, on décolle le papier sans trop s'inquiéter de l'aspect. On roule ensuite le torchon, et la génoise, avec pour lui imprimer le pli. On laisse le tout enroulé quelques instants, le temps de laisser tiédir la crème.
 

 
Il suffit alors d'enlever le torchon et le roulé est prêt à mériter son nom. On l'enduit de crème, on replie en essayant de ne rien casser et on fait tenir tout ça avec deux ou trois cure-dents.
Plus qu'à attendre que le gâteau refroidisse bien.
 

 
On peut se servir un cocktail si on n'aime pas patienter sans rien faire. Attention, pas trop fort, il y a une recette à finir ! Si nécessaire, on éloigne le chat (n'est-ce pas M.?).
 

 
 
Phase finale, le glaçage au chocolat qui pique.
Il faut faire fondre 2 minutes au four micro-ondes 150 g de chocolat de couverture avec de l'eau. Vider l'eau, touiller le chocolat fondu et ajouter du piment de Cayenne avant de tartiner le gâteau.
S'il ressemble à un blob, c'est gagné. On laisse tout refroidir et on en mange le lendemain, après un passage au frigo.
 

 
Je suis sûre qu'on pourrait ajouter de la noix de coco râpée à la crème pour un bel effet de texture mais c'est précisément ce que je n'aime pas dans le Bounty friandise, ni dans la plupart des desserts à la noix de coco. J'ai dû en faire une overdose entre les tablettes-coco, confiture-coco, farine-coco, gâteaux-coco et autres tartes-coco incontournables de mon enfance. Seul le bon punch-coco, découvert, il est vrai, plus tardivement, n'a jamais pu me lasser. 

Dans ce roulé on retrouve le goût de la barre de grignotage (en mieux) mais aussi le métissage honteux propre à la «Bounty» que je suis censée représenter. Ce biscuit bien français, opère un retour à mes sources amérindiennes avec son manteau de chocolat épicé. Il n'oublie, pour autant, ni les larmes versées dans les plantations de canne (rhum), ni les cocotiers des plages réputées paresseuses des îles qui font rêver ceux qui n'y ont pas grandi.

Un gâteau impertinent à partager avec des amis de toutes les couleurs!  
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Commentaires

 

1. La pire  le 29-04-2012 à 00:09:24

Un Bounty auquel je suis sûre de ne pas être allergique !
En tout cas, la petite touche pimentée était à se rouler par terre.

 
 
 
 

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