Au seuil de cette année neuve, j'ai eu envie de repenser aux accomplissements de l'année qui vient de s'achever. La fameuse heure du bilan : «Qu'ai-je fait de ce temps-là?»
Étrangement, j'ai d'abord pensé «pas grand chose» et j'ai tenté de remonter le temps. C'est ainsi que, mois par mois, s'est déroulée la liste finalement bien longue de mes activités.
En 2017, j'ai aussi écrit, bien sûr, mais j'ai également fait un peu de couture et trop peu de guitare, lu des livres extraordinaires, élu ma recette préférée de cake aux amandes et aux pommes, quitté mon vieux pseudo, chanté accompagnée d'un banjo, d'un ukulélé, d'une guitare dobro et d'un harmonica en marge d'un festival de SF. J'ai testé et retesté mon chocolat chaud parfait, réussi des examens, formé une quinzaine de super-héros du quotidien. C'est aussi l'année où j'ai fait face à de sérieux problèmes de santé. J'ai perdu des amis et j'en ai trouvé de nouveaux. J'ai ri, j'ai pleuré. Mais plutôt que de raconter tout ça, je vais tâcher de vivre pleinement l'année nouvelle, qui démarre déjà sur les chapeaux de roue!
©Jorge Colomina - http://www.jorge-colomina.fr/
Le fait d'écrire peut créer chez autrui l'impression que l'on a envie de parler. Parler de soi, parler du monde, et qu'on dispose de réponses à des questions que tous se posent.
Ce n'est pas vrai.
Ce n'est pas tout à fait faux non plus.
Il est de ces questions que je ne me suis posées que parce que quelqu'un me les a d'abord posées. J'ai pu m'en réjouir quelque fois. Mais pas toujours.
L'entretien est une rencontre entre, d'une part, celui qui pose des questions et détermine leur thème, leur tonalité, et d'autre part, celui qui accepte (ou refuse) de répondre et ajoute son grain de sel à l'ensemble.
Tout ça ne sont que des banalités pour introduire deux interviews, deux rencontres, deux tambouilles.
Je me demande quelles questions j'aurais voulu me poser moi-même...
Toujours pas de résolutions de bonne année concernant la tenue désastreuse de ce blog.
Mais l'envie d'y revenir. Peut-être parce que Facebook et son mode de relation me conviennent moins bien en ce moment. C'est fou, le temps de cerveau qu'on récupère, loin du réseau social bleu et blanc!
Revenir à ce blog, donc, y jeter quelques mots, quelques ponts entre vous et moi.
Tenter de dire la vie, un peu, partager des réflexions et surtout l'amour de l'écriture.
"J'écris peu en ce moment", ai-je coutume de dire. En fait, j'écris différemment. Ou plutôt, je fais «oeuvre de littérature» différemment.
Imaginer des histoires, explorer des souvenirs, inventer du futur et de l'hypothétique, jouer avec les mots et leurs sens... Tout ça, je le fais encore!
Je ne pourrais pas arrêter et j'ai, comme d'habitude, plusieurs manuscrits sur le feu.
Ce qui est nouveau, c'est la dimension collective de certains projets.
L'un d'eux, sur le point d'aboutir, est la direction, comme rédactrice en chef déléguée d'un numéro spécial Afrique pour la revue Galaxies, qui a publié plusieurs de mes textes.
Un défi couteau-suisse dont j'aurai bientôt l'occasion de parler.
Autre activité prenante et enrichissante, l'animation d'un atelier d'écriture en direction de collégiens, pour le compte d'une association d'éducation à la citoyenneté. L'occasion de rencontres fortes, parfois déstabilisantes, avec les élèves d'une classe de cinquième et, à travers eux, avec l'enfant éprise de vie et de littérature que j'ai été, il y a longtemps.
Enfin, je co-anime, depuis le mois d'octobre, un cercle de lecture, autour des textes de femmes, avec ma pétillante complice, Oulimata Gueye. Nous nous retrouvons, une fois par mois au restaurant Mam‘Ayoka, à Paris, pour discuter d'un roman proposé le mois précédent.
Là encore, de belles rencontres qui nourrissent sur tous les plans : intellectuel, humain et même gastronomique!
«Ça va pas changer le monde, ça ne va pas le déranger», chante en commentaire l'inimitable Joe Dassin, et d'ajouter, philosophe «... Et la vie continue».
1. chrysteletrueba le 10-01-2017 à 10:56:11 (site)
Bonjour
Comme vous avez raison en disant : "C'est fou, le temps de cerveau qu'on récupère, loin du réseau social bleu et blanc !"
Se déconnecter selon-moi est un bon moyen de se re-connecter à soi-même.
Je vous souhaite une belle journée
2. k_tastrof le 11-01-2017 à 23:35:37 (site)
Merci, Chrystel
Je reste connectée (la preuve), mais d'une façon qui me convient mieux en ce moment.
3. chrysteletrueba le 12-01-2017 à 16:53:47 (site)
Bonjour
Et pour l'avoir vécu également, j'en suis ravie pour vous car, les bienfaits sont nombreux
Une belle agréable fin de journée
Commentaires