Le titre du roman de Maryse Condé que j’ai lu, il y a quelque temps, m'a fait sourire. C’est toujours une mauvaise idée de traverser la mangrove. On peut la contourner, on peut, comme l’ont fait les promoteurs aux Antilles, la combler, mais aucune de ces opérations ne suffira pour échapper à la lourdeur humide et fétide de la mangrove.
Au seuil de cette année neuve, j'ai eu envie de repenser aux accomplissements de l'année qui vient de s'achever. La fameuse heure du bilan : «Qu'ai-je fait de ce temps-là?»