posté le samedi 31 août 2013 à 12:09

Palabres autour de Noir sur Blanc

 

La rentrée littéraire? C'était hier!

L'équipe des "Palabres autour des arts" m'a fait le plaisir de m'inviter à présenter Noir sur Blanc et à débattre avec un public de passionnés de literrature. 

Quelle meilleure façon d'opérer la transition entre sac de plage et cartable?

 

 


 
 
posté le vendredi 22 mars 2013 à 02:15

Salon du Livre de Paris 2013


C'est parti ! Le 33e Salon du Livre de Paris étale ses livres par millions, rassemble professionnels et amateurs autour de l'amour du livre.
La tentation est omniprésente, le plaisir du papier, les miracles du livre numérique, les auteurs à rencontrer...
Et cette année, j'en suis.
Je signe Noir sur Blanc
Samedi 23/3 - à partir de16h au Stand Editions Henry : F92
Dimanche 24/3 - 10h-12h Stand Nord-Pas-de-Calais : D65
 
Nous y verrons-nous?
 
 


 
 
posté le dimanche 10 mars 2013 à 22:48

Paroles, paroles, paroles...

 
Écrire est une chose, parler de ses textes en est une autre.
J'ai eu, ces derniers temps, la possibilité de m'en rendre compte.

Le Samedi 23 février 2013, lors du Festival Zone Franche de Bagneux, j'ai dû présenter ma nouvelle, Sanguine. Avec quelques-uns des 24 auteurs et les deux éditeurs de L'anthologie Officielle, L'Amicale des jeteurs de sorts, je répondais aux questions du journaliste Christophe de Jerphanion.
L'enregistrement de la table ronde est disponible sur le site ActuSF, en audio et en vidéo. 

Le reste du temps,je me tenais derrière une pile d'"Amicale des jeteurs de sorts", accompagnée de quelques "Connexions Interrompues" et de "Noirs sur Blanc". J'ai pu voir ou revoir des lecteurs, échanger avec eux et même expérimenter de nouveau l'effet "autobio". Libérés de leurs inhibitions par l'illusion de conversation privée, certains lecteurs n'hésitent pas à me confier des pans entiers de leur vie. C'est quelque chose qui surprend au début, mais que je gère bien mieux maintenant.

Quatre jours plus tard, le 27/02, c'est à un autre Christophe que je répondais dans le cadre de l'émission La Vie des Livres sur Radio Plus. L'animateur Christophe Sueur m'avait en effet proposé une interview au sujet de mon roman autobiographique Noir sur Blanc.
L'occasion de présenter le livre, les photos de Bertrand Robion, et d'échanger sur quelques-uns des thèmes de l'ouvrage.
L'interview est disponible encore quelque temps à cet endroit.
 
Outre le plaisir de parler à quelqu'un qui a, visiblement lu très attentivement mon livre, outre la possibilité qui m'était donnée d'apporter un éclairage sur quelques scènes du récit, j'ai apprécié la confrontation des points de vue et des lectures, forcément différentes d'un même texte.
Mon rapport à ce livre intime, personnel, est unique, ça va de soi, mais le regard d'un autre participe à l'exploration de ces questions toujours irrésolues : "Que fait-on exactement quand on écrit?
Quelles sortes de porte ouvrons-nous avec les mots?
 


 
 
posté le lundi 17 décembre 2012 à 07:15

Mille et une feuilles

Ces dernières semaines, malgré un manque douloureux de temps et d’énergie, j’ai un peu travaillé sur un texte, de fiction pour changer de Noir sur Blanc, plus délirant et moins linéaire que d’habitude.
 
En effet, plutôt que de me contenter de l’histoire patiemment écrite, lissée, réécrite et re-lissée, j’ai, aussitôt satisfaite du résultat, décidé de l’attaquer à la hache, pour y insérer tout ce qui m’avait traversé l’esprit en marge de l’écriture, en lien avec les thèmes abordés : l’ursupation, l’imposture, la transformation...
Je tranchais, j’incrustais et je me regardais faire et l’image d’un plat s’est imposée.
Du salé, pour une fois.
Un millefeuille d’aubergines.
 
Obsession.
J’ai trouvé la recette ici et je l’ai quelque peu modifiée, bien entendu.

Millefeuille d’aubergines gratinées

 
J’ai lavé 2 grosses aubergines et je les ai découpées en rondelles que j’ai salées, poivrées, avant de faire revenir dans une poêle avec une fine couche d’huile d’Olive.

 


 

 
J’ai ensuite coupé 2 tomates en fines rondelles.
J‘ai ébouillanté les 2 autres  tomates que j’ai pelées et coupées en petits dés. 

 
J’ai fait revenir dans un peu d’huile d’Olive, de l’ail, un oignon et un demi-poivron en petits dés,  les chutes d’aubergine, puis les dés de tomates avec des herbes de Provence et de l’échalote.


J’ai égoutté la mozzarella, que j’ai coupée en tranches.
Comme j’en étais à couper, j’ai aussi découpé des tranches de Cervelas.
Puis j’ai construit des piles (aubergine, mozzarella, tomate, aubergine, cervelas, mozzarella, etc...) que j’ai disposées dans un plat allant au four, préalablement frotté d’huile d’Olive. 

 

Comme je ne lisais plus la recette depuis un moment, j’ai aussi versé la sauce tomate entre les piles avec de l’emmental rapé, avant d’enfourner le tout.

200°C, une quinzaine de minutes et  j’avais mes précieux mille-feuilles.


Quant au texte, j’en suis encore à la fabrication des tranches intermédiaires.
 


 
 
posté le mercredi 31 octobre 2012 à 21:10

Des Glands Bounty

 

Pour le lancement de mon roman Noir sur Blanc, le 5 Octobre à la librairie Charybde, il y avait les livres, évidemment, mais aussi des gâteaux.

 
Le récit fait plusieurs fois référence à la nourriture. Des frites, de la sauce tomate, du poulet, et pas mal d’aliments impurs et pourtant si délicieux, comme les écrevisses, le boudin, le matoutou de crabe... 
Pourtant, les deux fois où j’ai eu envie de cuisiner sur le thème de Noir sur Blanc, c’est aux Bounty que j’ai pensé.
Vous n’avez pas oublié le roulé-bounty? 
Cette fois, il s’agissait de glands bounty.

J’ai suivi cette recette de pâte à choux trouvée chez Marmiton mais je pense que j’aurais mieux fait de suivre celle-là qui avait bien fonctionné pour la confection de petits choux au citron parfaits (que je referai un jour pour vous.)

J’ai donc préparé ma pâte à choux  avec 150 g de farine -  25 cl d'eau - 75 g de beurre - 1 cuillère à soupe de sucre - 4 oeufs - 1 pincée de sel - 1 jaune d'oeuf

Il s’agissait de mélanger sel, sucre, beurre et eau dans une casserole, et de faire bouillir. Intégrer la farine, et remuer jusqu'à l'obtention d'une pâte compacte. La travailler jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment ferme 
Intégrer 4 oeufs, un à un en veillant à bien mélanger entre chaque oeuf. Travailler la pâte afin de la rendre ferme. 
 

 
 
Sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, j’ai alors disposé la pâte. Toujours incapable de me servir correctement d’une poche à douille, et guère plus à l’aise avec la seringue géante censée pouvoir la remplacer, j’ai fini par me servir d’une bonne vieille cuiller à soupe.
 
Badigeonner les petits tas avec le jaune d'œuf .
Faire cuire 25 min à four chaud  (201° C/ Thermostat 7).


A ce moment-là, je me suis occupée de la garniture : une crème à la noix de coco inspirée de celle que je fais pour le traditionnel gâteau Mont Blanc à la noix de coco. 
Du lait, du sucre (ou du lait concentré sucré), du lait de coco et de la Maïzena et une larmette de rhum à la fin.
Ici le mélange est très jaune parce que j’ai pris du lait concentré non sucré.
 

 
Le lait de coco, comme pour toutes les recettes imprévues, vient du placard à épices. C’est du lait de coco en poudre, très pratique, en vente dans les bonnes enseignes exotiques.
 

 
Comme les glands étaient cuits, j’ai éteint le four et suivi scrupuleusement le conseil suivant  : laisser reposer 10 minutes, four éteint, pour éviter que les choux ou les éclairs ne dégonflent.
 
A mon grand désarroi, ils ont quand même dégonflé !
Plus question de remplir les vides à la seringue avec la crème.
 

 
Comme j’ai trouvé que ces glands ressemblaient à de petits pains pita, je les ai découpés pour les garnir.


Dernière touche, le glaçage.
Classique chocolat pâtissier fondu avec un peu de beurre et du sucre glace. J’ai ajouté une pincée de piment de cayenne, juste pour relever.
Et hop, une fourchette, pour peindre les glands.
 

 
Ils ont été préparés la veille, aussi, les ai-je réservés au frais.
 
Ils ont été dévorés à toute vitesse après les lectures.
 

 
 


 
 
 

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