Écrire est une chose, parler de ses textes en est une autre.
J'ai eu, ces derniers temps, la possibilité de m'en rendre compte.
Le Samedi 23 février 2013, lors du
Festival Zone Franche de Bagneux, j'ai dû présenter ma nouvelle,
Sanguine. Avec quelques-uns des 24 auteurs et les deux éditeurs de L'anthologie Officielle,
L'Amicale des jeteurs de sorts, je répondais aux questions du journaliste Christophe de Jerphanion.
L'enregistrement de la table ronde est disponible sur le site
ActuSF, en audio et en vidéo.
Le reste du temps,je me tenais derrière une pile d'"Amicale des jeteurs de sorts", accompagnée de quelques "Connexions Interrompues" et de "Noirs sur Blanc". J'ai pu voir ou revoir des lecteurs, échanger avec eux et même expérimenter de nouveau l'effet "autobio". Libérés de leurs inhibitions par l'illusion de conversation privée, certains lecteurs n'hésitent pas à me confier des pans entiers de leur vie. C'est quelque chose qui surprend au début, mais que je gère bien mieux maintenant.
Quatre jours plus tard, le 27/02, c'est à un autre Christophe que je répondais dans le cadre de l'émission La Vie des Livres sur Radio Plus. L'animateur Christophe Sueur m'avait en effet proposé une interview au sujet de mon roman autobiographique Noir sur Blanc.
L'occasion de présenter le livre, les photos de Bertrand Robion, et d'échanger sur quelques-uns des thèmes de l'ouvrage.
L'interview est disponible encore quelque temps à
cet endroit.
Outre le plaisir de parler à quelqu'un qui a, visiblement lu très attentivement mon livre, outre la possibilité qui m'était donnée d'apporter un éclairage sur quelques scènes du récit, j'ai apprécié la confrontation des points de vue et des lectures, forcément différentes d'un même texte.
Mon rapport à ce livre intime, personnel, est unique, ça va de soi, mais le regard d'un autre participe à l'exploration de ces questions toujours irrésolues : "Que fait-on exactement quand on écrit?
Quelles sortes de porte ouvrons-nous avec les mots?