Si 2012 reste l'année où Noir sur Blanc a quitté le tiroir pour devenir une œuvre publique, 2013 sera le temps de l'accomplissement, au sens où l'entendait Sartre :
« Puisque la création ne peut trouver son achèvement que dans la lecture, puisque l'artiste doit confier à un autre le soin d'accomplir ce qu'il a commencé, puisque c'est à travers la conscience du lecteur seulement qu'il peut se saisir comme essentiel à son oeuvre, tout ouvrage littéraire est un appel.» Qu'est-ce que la littérature ?
Chaque rencontre m'était l'occasion de découvrir un peu plus mon propre livre ainsi que sa perception par ceux qui se l'étaient appropriés, les lecteurs.
J'ai pu lire des avis sur Noir sur Blanc sur des sites et des blogs, sur la page facebook du livre, sur les articles des communautés de lecteurs, j'ai entendu les avis d'animateurs de radio et rencontré des lecteurs et futurs lecteurs lors de salons, notamment en région parisienne ( Chatenay-Malabry, Vaux-le-Pénil, Dourdan..)
Je vous ai déjà parlé des Palabres autour des arts où je jouais le rôle de l'invitée.
L'expérience la plus achevée, la plus touchante, à mon sens a eu lieu au Salon du Livre du Touquet.
Le 22 novembre, j'y rencontrais des lycéens entre 16 et 18 ans qui avaient travaillé sur Noir sur Blanc avec leurs enseignants de français.
Ils avaient lu le livre, l'avaient étudié et souhaitaient me poser des questions.
Outre quelques questions techniques sur l'écriture, ils me proposaient, avec leurs interrogations, leurs comparaisons et leurs avis, un nouveau regard sur ces lignes auxquelles je pensais avoir donné leur forme définitive.
Depuis, j'ai soif d'échanges de ce genre. Mes jeunes lecteurs pensaient apprendre de moi, ils m'ont beaucoup appris. Sur eux, sur moi, sur mon texte, sur le leur !
Je suis prête à recommencer en 2014 !