À se réveiller chaque matin, on finit par trouver la chose naturelle, voire banale.
Jusqu'au jour où on vous scie le dessus du crâne pour y déverser, méthodiquement, des cendres de vos rêves oubliés, les tessons coupants de vos vieilles bouteilles à la mer(e) et des seaux entiers de votre propre sang. Alors s'étend la nuit.
Combien de temps suis-je restée voûtée, rongée par le doute, tentée par l'abandon ? Trop longtemps, sans doute. Assez, en tout cas pour apprécier le retour du matin. Grise encore, comme au lendemain de quatre jours d'enterrement de ma vie d'ancien zombie.
Le soleil est un miracle. Vos sourires, vos mots, vos regards, une preuve que je suis vivante.
Les mots manquent. Comprenne qui voudra. J'aime, je vis, j'écris. Merci.
Oui, à toi aussi !