Ceci était (en février 2020) mon dernier travail sur la science-fiction africaine. Il n'y en aura plus pour des raisons que j'ai longuement exposées ailleurs.
Je résume ici en 7 points.
2/ Malgré mon apparence, je n'ai aucune expertise sur l'Afrique.
3/ Les attentes du public français, y compris en SF, sont par trop exotisantes et je refuse de faire des généralisations concernant un continent aussi immense.
4/ Bien faire et esquiver les pièges ne suffit pas à me donner la légitimité pour parler à la place des spécialistes et auteurs africains qui, même quand je les signale à mes interlocuteurs, ne sont pas mis en avant.
5/ J'ai passé ma vie à refuser les étiquettes collées par d'autres. Le préfixe Afro, pour me signifier que je n'ai pas la tête attendue pour une bonne Française en fait partie. Notamment l'Afrofuturisme, dont je ne me revendique pas.
6/ Toute cette confusion nuit à mon œuvre, aussi multifacette que moi, qui est encore plus invisibilisée, voire mésinterprétée, à cause de cette envie de ne voir que ma couleur. Il n'est pas sûr que mes choix y changent quelque chose, mais j'ai besoin de cette cohérence.
7/ Je fais ce que je veux.