"Nul ne recherche la douleur pour elle-même." C'est, en substance, ce que raconte le (do)Lorem Ipsum, cet extrait de Cicéron utilisé comme faux texte pour des centaines de sites internet. Dolorem Ispum est aussi le titre d'une de mes nouvelles, au sommaire du prochain numéro (12) de la revue Galaxies.
Après coup, ce texte m'apparaît comme une histoire de vides et de trop-pleins. De la douleur, pour rien, la religion et ses rituels, vides de sens, ou plutôt pleins d'absurdité, des utérus, pleins, des versets, des citations, du passé et, bien sûr, une mère, vraie-fausse, à la fois pleine et vide.
Du trop et du pas assez.
De moi, trop, et de mes vides surtout.
J'ignore encore ce qu'en feront mes quelques lecteurs.
Y trouveront-ils l'écho de leurs propres pleins et déliés?
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Dolorem Ipsum fait partie des nouvelles du recueil Connexions interrompues dont je parlerai bientôt ici.